RENAULT a rejoint l’ACEM, l’association européenne des constructeurs de motos, bien qu’il n’ait absolument aucune intention de fabriquer une moto.
Cela peut sembler un peu étrange, mais tout se résume à la façon dont les constructeurs automobiles comme Renault exploitent les failles pour créer des véhicules qui n’ont pas à répondre à tous les tests rigoureux que tout ce qui est officiellement désigné comme une « voiture » doit subir.
Demandez à un homme dans la rue ce qu’il considère être le nouveau Twizy de Renault, et une fois qu’il aura cessé de rire du nom et de l’apparence comique de la chose, il dira probablement que c’est une voiture, en quelque sorte. Mais, vous voyez, ce n’est pas le cas. Ah non, non, non. Parce que cela signifierait qu’il devait passer des tests de collision.
Non, le Twizy est un quadricycle qui, aux yeux de nos suzerains bruxellois, est une sorte de moto, ou, selon leurs termes, un « véhicule de classe L ».
L’adhésion de Renault aidera-t-elle ou gênera-t-elle l’ACEM ? Étant donné que l’adhésion de l’entreprise devait être approuvée par d’autres membres, les fabricants de vélos européens y voient probablement une bonne chose.
