Ce deux temps révolutionnaire pourrait-il signifier un grand retour

POUR de nombreux motocyclistes, la beauté simpliste d’un moteur à deux temps est une vue, un son et une expérience qui manquent malheureusement à la moto moderne.

Bien que le site d’un moteur à deux temps propulsant une moto soit sur le point de redevenir un spectacle plus familier sur les routes. Alors que Kawasaki prévoit un deux temps suralimenté révolutionnaire avec une manivelle à plan transversal, un autre ingénieur australien travaille également sur un autre système qui pourrait aider à sauver le deux temps.

La nouvelle conception s’appelle le moteur Crankcase Independent Two-Stroke (CTIS), revendiqué par Basil van Rooyen, l’inventeur du moteur, pour répondre aux dernières réglementations strictes en matière d’émissions. La percée de cette conception est qu’elle évite la lubrification par perte totale (par laquelle l’huile est perdue au fur et à mesure que le carburant brûle), ce qui contribue à créer des émissions d’échappement plus propres.

La conception a été si bien accueillie qu’elle suscite même l’intérêt des investisseurs, van Rooyen estimant deux à quatre semaines avant la signature des contrats.

Comment fonctionne le moteur CTIS ?

Comme un moteur à deux temps conventionnel, le CTIS produit de la puissance à chaque seconde course du piston. Il utilise l’injection directe, quelque chose qui a déjà été utilisé sur les deux temps, mais à partir de là, la conception est très différente.

Le puisard du CTIS est un récipient sous pression, et l’huile et l’essence ne se mélangent pas comme un moteur à deux temps conventionnel. Pour cette raison, le moteur CTIS élimine la lubrification par perte totale, réduit les émissions nocives du moteur et rend son fonctionnement plus rentable – car vous n’avez besoin de changer l’huile que lorsque cela est nécessaire, pas à chaque fois que vous faites le plein de carburant.

Deux séparent le haut et le bas du moteur, les pistons sont reliés aux bielles au moyen d’un poteau qui glisse à travers un «dé» scellé transférant la puissance du piston à la manivelle. Sous le dé à coudre se trouve le puisard scellé et au-dessus se trouve la chambre de combustion.

Quelle puissance le moteur CTIS pourrait-il avoir ?

Le moteur prototype (dans la vidéo ci-dessus) a été construit sur un carter Suzuki Boulevard bicylindre en V de 800 cm3, avec des chemises et des têtes de cylindre Rotax 800 modifiées utilisées. Le moteur peut être utilisé dans n’importe quoi, des moteurs de moto de 33 ch à 160 ch, et même dans des applications plus importantes pour les générateurs d’électricité statique. Son fabricant affirme qu’il serait le mieux adapté aux motos grâce à sa taille compacte, son poids léger et ses coûts de fabrication relativement faibles.