Honda a fourni des mises à jour sur ses plans d’électrification à l’avenir, ainsi que sur la manière dont il entend continuer à utiliser des moteurs à combustion interne.
Dans un briefing sur son activité moto, Honda a annoncé plusieurs plans visant à amener l’entreprise à la neutralité carbone, qu’elle dit vouloir atteindre d’ici 2050.
« Honda accélérera l’électrification des motos en tant que principal objectif des stratégies environnementales pour les entreprises de motos », a déclaré Honda. Cela s’accompagnera de la poursuite du développement des motos à combustion interne de Honda, que le constructeur japonais a l’intention de rendre neutres en carbone au cours des années 2040.
Pour ce faire, Honda veut continuer à diminuer les émissions de dioxyde de carbone de ses moteurs de moto à combustion interne, et développer des modèles compatibles avec les carburants neutres en carbone comme l’essence-éthanol. Ces modèles sont déjà disponibles au Brésil (E100), et ils seront disponibles en Inde d’ici 2023 sous forme E20, avec E100 prévu pour 2025.
2025 est aussi la date que Honda s’est fixée pour introduire 10 nouveaux modèles électriques. Ceux-ci comprendront des modèles de banlieue et ce que Honda appelle des «modèles amusants», ce qui signifie essentiellement des équivalents de motos de plus grande capacité, plutôt que simplement les 125 équivalents habituels qui sont actuellement assez courants sur le marché électrique.
Plus précisément, Honda prévoit d’introduire deux nouveaux véhicules électriques de banlieue (ci-dessous) en Asie, en Europe et au Japon entre 2024 et 2025 ; cinq nouveaux modèles de vélos et cyclomoteurs électriques d’ici 2024 ; et trois modèles «Fun EV» de grande taille (ci-dessus) à travers l’Europe, le Japon et les États-Unis entre 2024 et 2025. Il y aura également un «Fun EV» pour enfants, et Honda dit que, pour les vélos de banlieue au moins, sources d’énergie autres que les batteries échangeables sont à l’étude.
Pour les motos qui utiliseront des batteries comme source d’alimentation, Honda développe actuellement sa propre batterie entièrement à semi-conducteurs, tout en se conformant aux accords de normalisation des batteries qu’elle a conclus avec ses collègues usines japonaises – Suzuki, Yamaha et Kawasaki – comme ainsi que les fabricants européens.
De plus, Honda explore le partage de batteries, exploite un service à Bali et se prépare à lancer un service en Inde pour les pousse-pousse électriques (taxis à trois roues). Cela s’ajoute à l’implication du constructeur dans Gachaco – qui comprend également l’implication des autres constructeurs japonais susmentionnés, et « qui fournira un service de partage de batteries interchangeables standardisées pour les motos électriques et développera une infrastructure pour ce service », selon Honda. Gachaco prévoit de lancer son service de partage de batteries cet automne.
Dans le cadre de ses objectifs d’électrification, Honda souhaite atteindre un million de ventes de motos électriques d’ici 2027, et 3,5 millions d’ici 2030.
Enfin, Honda affirme travailler avec sa filiale logicielle, Drivemode, pour « offrir des fonctionnalités d’expérience utilisateur (UX) qui enrichissent en permanence la qualité de conduite grâce à la connectivité ». Cela comprend «l’offre d’options d’itinéraire optimales qui tiennent compte de l’autonomie restante, de la notification des points de recharge, de l’encadrement de la conduite en toute sécurité et du service après-vente», explique Honda. À l’avenir, Honda souhaite créer une «plate-forme connectée», dit-il, qui reliera «une large gamme de produits Honda», pour réaliser «la connectivité au-delà de leurs domaines de produits».