Le marché européen des deux-roues motorisés « en crise »

LA Selon l’Association des Constructeurs Européens de Motocycles (ACEM), l’organisation qui représente plus de 30 marques de motos différentes à travers l’Europe, le marché européen des deux-roues motorisés (PTW) est « en crise », car les ventes de deux-roues motorisés sont en baisse de 3,2 %.

La crise n’est pas encore terminée pour le secteur européen de la moto. Les derniers chiffres des ventes et des immatriculations du printemps confirment la tendance négative persistante. Les ventes de motos fluctuent au cours de l’année, mais avec le début de la saison plus chaude et plus sèche, les concessionnaires s’attendent à une augmentation de la demande. Cette année, ils ont été déçus une fois de plus. Après un négatif 2009 et 2010, n’a pas donné les résultats positifs espérés.

Au cours des cinq premiers mois de 2011, les ventes de deux-roues motorisés neufs dans les pays suivis par l’ACEM, ont baissé de 3,2 % par rapport à la même période de 2010, avec seulement 633 362 unités immatriculées.

Le rebond attendu après la longue période de mauvaises nouvelles qui a débuté fin 2008 ne s’est pas concrétisé. Même le début de la bonne saison, qui marque un regain d’intérêt pour les deux-roues motorisés et génère généralement une flambée des ventes, ne contribue pas à atténuer les dégâts provoqués par la crise économique.

Depuis 2008, l’ACEM appelle les décideurs politiques à accorder plus d’attention à cette situation qui a des conséquences dramatiques sur le marché du travail. Par exemple, l’Espagne a perdu 25 % des emplois dans la fabrication de deux-roues motorisés sur une main-d’œuvre de 50 000 en 2007.

Malgré cette tendance moyenne négative, certains pays se distinguent par leurs bonnes performances. La Belgique enregistre une hausse exceptionnelle de 18,7% des immatriculations, tandis que la France et l’Allemagne progressent respectivement de 8,2% et 7,7%.

Malheureusement, tous les autres marchés de l’UE confirment une baisse constante : Espagne -10,4 %, Royaume-Uni -1,7 %, Pays-Bas -1,3 %.

la performance décevante de l’Italie ; perdant 15,4 % par rapport à la même période l’an dernier, freine le reste du marché de l’UE. Considérant que l’Italie représente un quart de l’ensemble du marché de l’UE, cette perte se traduit par un coup paralysant pour les ventes agrégées de l’UE.