Une enquête révèle une opposition généralisée aux modifications du code de la route

IAM Roadsmart a mené une enquête pour évaluer l’opinion publique sur les changements proposés au code de la route.

L’une des propositions de modification du code de la route qui semble la plus ambitieuse consiste à hiérarchiser les usagers de la route. Cela signifierait que ceux qui sont les plus susceptibles de faire du mal doivent assumer la plus grande responsabilité pour réduire le danger ou la menace qu’ils peuvent représenter pour les autres. Sur ce front, la majorité (56 %) convient que c’est la bonne voie à suivre, mais 26 % sont contre et près d’un sur cinq (19 %) n’est toujours pas convaincu.

Un autre changement, bien que moins apprécié, est la proposition selon laquelle les piétons qui attendent pour traverser la route devraient avoir la priorité sur les usagers de la route, forçant ainsi les véhicules à s’arrêter et leur permettant de traverser. Alors que cette idée est très bien dans les bourgs endormis – une histoire totalement différente dans les grandes villes.

Sur cette mise à jour, l’enquête a révélé que 71 % des personnes interrogées pensent que donner la priorité aux piétons et aux cyclistes, lors des virages vers et hors des intersections, augmentera les conflits plutôt que de les réduire.

L’enquête en ligne a également révélé que près des trois quarts des répondants conviennent qu’il devrait être obligatoire pour les cyclistes de porter un casque de protection et que les enfants devraient être autorisés à faire du vélo sur les trottoirs.

Neil Greig, directeur des politiques et de la recherche chez IAM RoadSmart, a déclaré :

« Quels que soient les changements introduits, il est clair qu’une vaste campagne d’éducation sera nécessaire pour garantir que tout amendement au code de la route est compris et pleinement adopté par les millions de conducteurs, motocyclistes et usagers de la route britanniques existants. Chez IAM RoadSmart, nous pensons qu’une ressource en ligne pour aider à cette rééducation de manière engageante serait utile.

« La simple vérité est que la plupart d’entre nous ne lisent pas le code de la route à moins de conduire ou de rouler professionnellement ou d’être sur le point de passer un examen. Le ministère des Transports doit être réaliste quant à l’impact que la simple modification d’un document rarement lu aura sur le comportement et la sécurité des usagers de la route.

Pour consulter les résultats plus en détail, rendez-vous sur : iamroadsmart.com